Saison 2 Épisode 1.
Aide-toi, le Ciel t’aidera (Bart Gets an « F »).
Bart apprend à la tête de la classe à ne pas être un geek et le regrette quand il agit comme lui.
Aide-toi, le Ciel t’aidera (Bart Gets an “F”)
Date de première diffusion : 11 oct. 1990
Les mauvais résultats de Bart poussent sa maîtresse, Mme Krapabelle, à le menacer de le faire redoubler. Il est en retard dans ses révisions pour un test d’histoire et prie pour qu’on lui envoie de l’aide. Ce soir-là, une énorme tempête de neige frappe Springfield, l’école sera fermée le lendemain. Mais quand Bart veut sortir pour jouer, Lisa lui dit qu’il devrait rester à la maison et réviser.
L’épisode en images
Aide-toi, le ciel t’aidera
JE N’ENCOURAGERAI PAS LES AUTRES A VOLER
Bart, pas d’interruption pendant l’exposé de Martin.
« Tu veux ma mort, poisson ? J’ai jamais rien vu de plus noble que toi.
UN APRES-MIDI AVEC ERNEST HEMINGWAY
Tue-moi ! Peu importe lequel de nous deux aura l’autre.
Attraper un poisson, tuer un taureau, faire l’amour à une femme !
Vivre ! » Je vous remercie.
C’était tout à fait éblouissant !
Il y a des moments où j’ai cru voir Hemingway. Bravo, Martin.
– Appelez-moi Ernest. – Un peu de ketchup sur les fesses ?
Il nous reste assez de temps pour un dernier exposé. Bart Simpson ?
Ton exposé sur l’Ile au trésor est prêt ?
S’il est prêt ? Quelle question ! Vous allez voir ce que vous allez voir !
Alors, le livre que j’ai lu pour vous s’appelle L’Ile au trésor.
Ce livre nous parle des pirates…
des pirates avec leur bandeau sur l’oeil, leurs dents en or…
et leur perroquet vert sur l’épaule.
Je vous ai précisé que ce livre avait été écrit par Robert Louis Stevenson ?
Et publié par la maison McGraw-Hill.
En conclusion, sur une échelle de valeur allant de 1 à 10…
10 étant la note maximale et 1 la plus basse, je donnerais à ce livre…
un 9.
Des questions ? Non ? Alors, je me rassieds.
Bart, tu as lu ce livre ?
Là, vous m’offensez. C’est un exposé ou une chasse aux sorcières ?
Bien, alors, tu vas nous dire comment s’appelle le pirate.
Capitaine Nemo, Capitaine Crochet, Barbe Bleue…
– Barbe Bleue ? – Assieds-toi. Je te verrai après.
Tes notes ne font que dégringoler !
– Tu en es conscient ? – Oui, madame.
– Il y a une interrogation, demain. – Oui, madame.
– Bla, bla, bla, bla… – Oui, madame.
– Bla, bla, bla… – Oui, madame.
– Tu n’as rien écouté ! Je me trompe ? – Oui, madame.
Alors, qu’est-ce que j’ai dit ?
– On se redresse et on écoute. – Tu as de la chance !
Prends ça, mémé !
Le placard ! Les boules puantes ! La grand-mère m’embrasse !
Vous avez atteint le niveau de petit-fils ingrat. Essayez encore.
Encore une ou deux parties et je me mets au boulot.
QU’ILS MANGENT SCRATCHY
La soupe est servie. Vite, sinon, y aura une peau dessus.
Beurk ! Je déteste ça.
Après la bouffe, on passe aux choses sérieuses.
– Marge, tu peux me filer une bière ? – Lisa a une bonne nouvelle.
– Ça l’intéresse pas, maman. – Je peux bien boire une bière !
Homer ! Vas-y, Lisa.
D’accord. J’ai eu un A à mon interro de conjugaison.
Quoi ? T’as eu un A ? Oh, ça, alors ! C’est un jour mémorable !
Donne-moi ta copie que je la mette sur le réfrigérateur.
Pendant que j’y suis, je vais faire d’une bière deux coups.
T’as recouvert mon devoir !
Il est rigolo, ce chat avec ses moustaches. Ça me rappelle…
qu’il y a un festival de gorille. Magne-toi.
Non, papa, il faudrait…
King-Kong, le conquérant. Notre grand-père à tous !
T’as gagné. Je vais regarder une heure de plus.
C’est pas juste ! Tout ça parce qu’il est pas comme les autres.
Il est temps que j’ouvre mes bouquins !
On brûle la chandelle par les deux bouts ?
Quand faut y aller, faut y aller. Au boulot, mon vieux !
« Chapitre un : un rêve de liberté.
Le 15 septembre 1620, des séparatistes de l’Eglise anglicane…
dont certains vivaient en Hollande, quittèrent Plymouth, en Angleterre.
Leur destination était… »
Marge, viens vite voir quelque chose.
Pauvre bonhomme ! Il fait des efforts. Pourquoi il réussit pas ?
Ben, il doit pas être très doué.
Debout, mon petit Bart ! Tu vas manquer ton bus !
Salut, Bartaba ! T’as l’air de flipper.
J’ai un contrôle et je suis pas prêt. Tu pourrais pas planter le bus ?
Désolé, je peux pas le faire exprès. Mais t’auras peut-être de la chance.
Pas de panique. Faut trouver une grosse tête et pomper dessus.
Regarde-le. Je parie qu’il a pas révisé.
– Il va nous faire du charme. – Il est vraiment minable !
– Bonjour, les filles ! – Bonjour, Bart.
Vous êtes partantes pour réviser ? C’est moi qui commence.
– Le nom du bateau des Pèlerins ? – Le Spirit of St. Louis.
– Où ils ont accosté ? – A Acapulco.
– Pourquoi ils sont partis ? – A cause des rats géants.
Les rats géants, ça, je m’en souviendrai.
Je ne devrais pas me soucier de toi…
mais les informations qu’on t’a transmises sont erronées.
Tu veux dire que…
Un chimpanzé avec les yeux bandés et un crayon réussirait mieux que toi.
Bravo, tu m’as tué le moral !
Bon, les enfants, prenez-en une et faites passer.
Réfléchis : c’est face au danger que t’es le meilleur.
– Que se passe-t-il, Bart ? – Rien. Faut que je fasse ce contrôle.
– Qu’est-ce qu’il y a, mon garçon ? – Des coups de poignard à l’estomac.
J’ai déjà entendu parler de ça.
– Sens-tu une douleur dans le bras ? – Dans les deux.
– As-tu des pertes de la vue ? – Tu parles ! Je vois rien. Approchez.
Oui, chéri ?
Je crois que je vais en reprendre une. Vanille, chocolat, pistache !
C’est ta 3ème glace ! Tu vas bientôt être guéri.
Tu as besoin d’autre chose ?
– Je regarderais bien la télé. – Bien sûr. Homer !
Monte la télévision ! Bart a retrouvé la vue !
J’aimerais bien avoir une amoria phlebitis.
– Tu joues la comédie. – Tu as intérêt à la fermer.
– Tu vas échouer à ton interro. – J’ai assuré mes arrières.
J’ai raté quoi, aujourd’hui ?
Richard a rejeté son lait par le nez en rigolant.
Et le contrôle d’histoire ? Ah bon ? Du gâteau ?
Alors, qu’est-ce que t’as mis en numéro un ?
En numéro deux ? Ah ouais, ça a l’air bon.
Et voilà, Mme Krabappel. Vous allez être agréablement surprise.
Tu as réussi à faire pire que Milhouse !
Tu vois, Bart, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase !
M. et Mme Simpson, vous connaissez notre psychologue scolaire, M. Pryor.
Salut, monsieur.
Je pense que nous sommes confrontés à un cas classique de peur de l’échec.
Cette peur a fait de Bart un cancre. Et cependant, il semble en être…
Comment dirais-je ? En être fier.
Il a peut-être une incapacité à se concentrer.
Bla, bla, bla…
Bart a raté ses 4 interrogations ! Tu nous as caché quelque chose ?
Tous les autres élèves de la classe ont fait des progrès.
– Et toi, tu patauges. Pourquoi cela ? – Je sais pas.
Regarde ça : 11/20, 9/20, 5/20 et 1,5/20 pour les capitales des états !
D’accord, pas la peine de tourner autour du pot !
Je sais que je suis bête comme mes pieds.
– Vous croyez que ça m’amuse ? – Tu es juste lent à t’épanouir.
C’est plus complexe.
Aussi honteux que cela puisse être, j’ai peur de devoir recommander…
le redoublement de la classe.
– Non ! Je ferai des progrès ! – Bien sûr, un de ces jours.
Peut-être que ça lui sera profitable de redoubler. C’est pas plus mal.
Vous avez pas le droit. Je travaillerai mieux !
Regardez mes yeux. Vous voyez cette sincérité ?
Dieu m’est témoin. Je réussirai à passer au cours moyen !
Si tu réussis pas, tu seras le plus grand de la classe : une consolation.
Speedez un peu, les petits monstres, j’ai un rencard !
Je te respecte parce que tu nous laisses faire chavirer le bus.
Cette saloperie se renverse jamais. Pas de bol. Qu’est-ce que tu as ?
J’ai raté pas mal de contrôles ces derniers temps.
Ils parlent de me faire redoubler si je m’améliore pas.
Y a pas de quoi en faire un fromage ! C’est peut-être une bonne nouvelle.
Moi, j’ai bien triplé mon cours moyen !
Et regarde ce que je suis devenu : je conduis l’autobus scolaire !
J’ai bien peur de devoir recommander le redoublement.
L’interrogation portera sur la littérature mondiale.
Comment s’appelle le pirate héros de L’Ile au trésor, Bart Simpson ?
J’ai un ulcère à l’estomac et ma femme me bassine pour une nouvelle bagnole.
– Alors, arrêtez de m’emmerder ! – C’est John Silver, papa.
Je t’ai entendu souffler, Bart Junior. Vous resterez après la classe !
Bravo, fiston, t’as gagné !
Oh, tu me la files !
Alors, t’es sourdingue ? Tu me lances la balle, Einstein ?
Excuse-moi, Bart. J’ai pas l’habitude de vos jeux.
Je voulais pas faire de fausse manoeuvre avec la balle.
Bon, retournons chasser Moby Dick.
– Hé, Martin ! – J’ai aucun objet de valeur sur moi !
Aide-moi pour pas que je redouble.
Il est évident que quelqu’un doit t’aider, mais pourquoi moi ?
Je peux m’arranger pour que les copains se paient plus ta tronche.
Ils se moquent de moi ? J’ai toujours pensé que les autres m’appréciaient.
T’as eu tort. Regarde !
Alors, mes performances en calcul, mes années à faire le pion…
mon prix d’excellence en grammaire, tout ça ne signifie rien pour eux ?
Tu veux une autre démonstration ?
– Tes arguments m’ont convaincu. – Alors, c’est OK ?
Oui.
– Allons voir ton cabinet de travail. – Mon cabinet ?
Oui, ton sanctuaire loin du tohu-bohu de la vie moderne.
Voilà. Y a un bureau, là, sous le tas de fringues.
Non, non, ça va pas du tout.
Il faut nettoyer cette chambre de fond en comble.
Aucun bureau n’est valable sans plantes.
Y a que les andouilles qui s’assoient devant. Désormais, tu iras au fond.
C’est valable pour l’école et pour l’église.
– Pourquoi ? – Pour qu’on voie pas ce que tu fais.
Je crois avoir compris.
La quantité de bêtises décroît avec la proximité de l’autorité.
Ouais, mais c’est un peu tordu, ton truc.
NOTRE INSTITUTRICE
Bientôt, tu pourras faire ça avec un vrai bouquin.
C’est super de pousser un garçon dans les toilettes des filles !
Les hurlements, l’humiliation et le fait que ce soit pas moi !
– Jamais je me suis senti si vivant ! – Mais mon contrôle, c’est demain.
On s’en fiche, des contrôles. La vie est trop courte !
Dis donc, on avait fait un marché !
Le Martin avec qui t’as fait un marché est mort et enterré. Venez les mecs !
Ouais, Martin !
Martin ! Martin ! Martin !
– Bart, il faut dormir. Il est tard. – D’accord.
C’est sans espoir.
Mon vieux, je suis au bout du rouleau. J’ai pas toujours été très gentil…
mais si je dois aller à l’école demain, je raterai mon examen.
Il me faudrait juste un jour de plus. J’ai besoin de ton aide.
La prière, c’est le refuge des canailles.
Une grève des instits, une panne de courant, une tempête de neige…
Je sais que je te demande beaucoup, mais tu es le seul à pouvoir faire ça.
Je te remercie à l’avance. Ton pote, Bart Simpson.
Réveille-toi, Bart ! Il est l’heure de se lever, mon chéri.
Oh, non !
Lève-toi vite, il y a plein de neige.
Ouah ! Bonjour la glisse !
Debout ! Vous êtes avec Bill et Marty.
– Lui, c’est Bill. – Et lui Marty !
On se lasse pas l’un de l’autre !
De bonnes nouvelles pour les amateurs de boules de neige !
La centrale électrique est fermée.
Et la centrale nucléaire est fermée aussi.
Génial !
Tous les gamins ont l’oreille collée au poste.
Aujourd’hui, les écoles seront…
Je suis trop énervé !
Les écoles de Springfield seront fermées !
Ouais !
Reviens ici ! Attends ! Mais où vas-tu comme ça ?
Ça va faire mal !
Fais une pause dès que tu sens que tes bras sont engourdis !
Hier, t’as prié pour que ça arrive. Et ta prière a été exaucée.
Je sais pas qui est Dieu exactement.
Ce que je sais, c’est qu’il est plus puissant que papa et maman.
Et que tu lui dois beaucoup.
T’as raison. J’ai demandé un miracle et je l’ai eu. A mon tour de bosser.
Ça me manque pas du tout ! Avoir le pif gelé…
remonter 10 fois la pente en tirant cette saloperie de luge. C’est débile.
Je m’amuse rarement comme ça !
Je t’ai eu, mon petit Burns.
Tu vas voir, sale garnement ! J’adore les batailles de boules de neige.
– Smithers, feu à volonté ! – A vos ordres.
Je proclame cette journée comme étant Jour de Neige…
le jour le plus marrant de l’histoire de Springfield !
Faut que je bosse, que je bosse !
« Quatre jours à Philadelphie.
Le premier Congrès eut une tâche difficile.
Trouveraient-ils des mesures appuyées par tous les Américains ? »
Nous tenons ces vérités pour évidentes…
Nous tenons ces vérités pour évidentes…
…que tous les hommes naissent égaux !
Leur créateur les a dotés de certains droits inaliénables.
Hé, les amis, regardez, il neige !
– En plein mois de juillet ? – C’est un miracle.
J’ai inventé quelque chose d’amusant. Une luge !
Venez voir. Benjamin Franklin s’est retourné avec sa luge !
T’as envie de redoubler, mon pote ? Alors, concentre-toi un peu !
Salut, la meuf !
Rends-moi ta copie, s’il te plaît. Le temps est écoulé.
– Vous pouvez la noter tout de suite ? – Si tu veux.
Je prends mon stylo fatal.
Bart, ça vaut tout juste 4. Encore F.
Oh, non, c’est pas possible !
Je sais. Encore une année ensemble. Ça va être l’enfer.
Bart, qu’est-ce qui t’arrive ? Je te croyais habitué à l’échec.
Non, vous ne comprenez rien. J’ai vraiment essayé, cette fois !
Allons !
J’ai fait du mieux que je pouvais et je me suis planté.
A un point près, tu as failli avoir un E !
Tu parles ! Je suis qu’un raté, un minable.
Je suis comme Washington quand il a abandonné Fort Necessity en 1754.
Oui, vous savez, 1754, la défaite contre les Francais.
– Mon Dieu, mais tu as raison ! – Alors ?
Tu as mis tes connaissances en pratique !
Tu mérites quelques points supplémentaires à ton examen.
– Ça veut dire que je passe ? – De justesse.
Je passe. J’ai réussi l’examen. Ouais, je passe !
Super !
Je passe ! Je passe ! Je passe ! J’ai eu un D !
Je passe, je redoublerai pas. J’ai réussi !
J’ai réussi, j’ai…
embrassé la prof ?
On est fiers de toi.
Merci, papa, mais il y a une partie de cette note qui revient à Dieu.