Saison 3 Épisode 1.
Mon pote Michael Jackson (Stark Raving Dad)
Homer se retrouve interné en hôpital psychiatrique et partage sa chambre avec un certain Michael Jackson …
Date de première diffusion : 19 sept. 1991
Après avoir porté une chemise rose au travail, Homer se retrouve interné dans un hôpital psychiatrique. Durant son séjour il partage sa chambre avec un certain Michael Jackson. Lisa quant à elle espère désespérément que Bart lui offre un cadeau pour ses huit ans.
NB : En mars 2019, suite aux allégations d’abus sexuels contre Michael Jackson révélées publiquement dans le documentaire Leaving Neverland, les producteurs de l’émission ont décidé de ne plus commercialiser l’épisode.
L’épisode en images
MON POTE MICHAEL JACKSON
JE NE SUIS PAS DENTISTE
Il est 6 heures du matin ! Qu’y a-t-il ? Papa est mort ?
– Non, non. Il va bien. – Etrange, je me sens soulagé.
Dans deux jours, j’ai huit ans. C’est beaucoup. Presque deux chiffres.
Profites-en bien. Tout changera après 10 ans.
Tu grandis, t’aimes plus les bonbons…
Vas-tu me laisser épancher mon cœur ?
– Désolé, les vieux radotent souvent. – Bart, je fais tant pour toi.
Pourtant, tu m’as déçue à chaque anniversaire.
J’ai fait des trucs que tu as perdus ou cassés…
C’est bon. Je m’en occupe.
– T’auras un cadeau. – Merci.
– Surveille Maggie, je suis au linge. – Pas de problème.
“Hotline de Krusty. »
Bonjour. Tu es sur la hotline de Krusty.
Si tu n’as pas la permission de tes parents, c’est pas bien.
Mais Krusty te pardonne.
2 dollars la première minute, 50 cents par minute supplémentaire.
Merci de ton appel. Un nouveau message chaque jour.
Maggie ! Bart, tu devais la surveiller.
J’ai essayé de l’arrêter, mais elle m’a vaincu.
– Qui a volé ma chemise ? – Je l’ai lavée.
Merci, Marge.
Rose ? Je ne peux pas porter ça. Tout le monde est en blanc.
– Je ne peux pas être différent. – Tu as des tas de chemises blanches.
Donne. Donne.
Non ! Rose |! Rose l
C’est fichu, Marge. C’est fichu.
Je ne comprends pas ce qui a pu arriver.
Ma casquette porte-bonheur toute propre !
Toi ! C’est toi qui as fait ca !
Je m’excuse.
Personne ne remarquera que tu portes une chemise rose.
Attendez une minute. En arrière.
– Zoomez. Pourquoi est-il en rose ? – C’est Homer Simpson, monsieur.
– Un des abrutis du secteur 7G. – Simpson ?
À en juger par sa mise, c’est un anarchiste libre-penseur.
– J’appelle la sécurité. – Excellent.
Ces moniteurs couleur sont déjà amortis.
Rose ? Je ne vois pas le message.
– On t’a gardé un beignet. – Il est rose, lui aussi.
Merci, il a l’air… Hé, une minute !
C’est pas parce que j’ai une chemise rose que je mange des beignets roses.
Mais, il est drôlement tentant.
– Lâche ce beignet. – Allons-y, le rosâtre.
Ecoutez. Mon fils a mis sa casquette rouge avec la lessive de blanc.
Epargnez-moi les bouffonneries des Simpson.
– Emmenez-le. – Les recherches n’ont rien donné.
On l’a passé 100 fois aux rayons X. Il dit peut-être vrai.
Vous êtes peut-être de mèche.
Smithers, vous aviez un penchant pour les pattes d’éléphant, en 79.
C’était mon costume pour le film interne de A#MS Pinafore.
Oui ! Vous aviez volé la vedette avec votre matelote.
Docteur, que devons-nous faire de ce dandy insouciant ?
Cela prenait des mois pour juger de la santé mentale d’un patient.
Cela a changé avec le test de personnalité Marvin Monroe.
20 questions simples pour déterminer le degré de folie ou “dinguerie ».…
d’une personne.
« Nom en majuscules. »
Chérie, s’il te plaît. Rembplis ca.
C’est un profil psychologique intime. Je ne peux pas le remplir pour toi.
D’accord. Je vais demander à Lisa.
Lisa, tu aimes les devoirs. Tu peux remplir ca ?
Si tu écoutes le poème que j’ai écrit.
« Méditations sur le virage 8. » Par Lisa Simpson.
J’avais un chat nommé Neige Qui a péri, qui a péri !
Maman m’a dit qu’il dormait Elle a menti, elle a menti !
Oh, pourquoi mon chat est-il mort ? Cette Chrysler était dans son tort
– J’avais un hamster nommé Snuffy – Laisse tomber.
Tu devrais le faire toi-même.
C’est comme quand je te laisse voter pour moi.
– Tu sais, le vote par correspondance ? – Ah, oui.
Les nominés du concours vidéo sont :
“L’homme qui se casse la hanche. »
« Le chien en feu.” Quelqu’un a commandé un hot-dog ?
– Regardez-le. – Et “Le bébé au pistolet à clou.”
– C’est à vous de voter. – « Le chien en feu » !
– Tu entends des voix ? – J’en entends une en regardant la télé.
Qui. Es-tu coléreux ?
– Ferme-la ou je te la ferme ! – Oui. Mouilles-tu ton pantalon ?
Même les meilleurs ont des accidents.
Alors, j’ai réussi ?
Attention, il mouille son pantalon.
FOYER POUR LES ÉMOTIONNELLEMENT INTÉRESSANTS
– Le diable avec la braguette ouverte. – Bon.
Une flaque sur le sol que des bestioles vont manger.
– Bien. – Voyons, c’est… le garcon !
Comment pouvez-vous dire qui est fou et qui ne l’est pas ?
Nous avons une méthode très simple.
Quiconque porte ce cachet est fou.
Mettez-le avec ce grand Blanc qui se prend pour un petit Noir.
– Qui es-tu ? – Michael Jackson, des Jackson.
Je suis Homer Simpson, des Simpson.
Tu ne me connais pas ? Je suis très populaire.
Si, je te connais. Il faudrait vivre sous terre pour ne pas connaître.
– Qui, déjà ? – Michael Jackson.
– Ca me dit rien. – Tu connais MTV ?
– « Beat it » ? – Non!
– « Thriller » ? – Comment ?
Et ça ?
– Comment tu fais, avec tes pieds ? – La “moonwalk » ?
Non, avec tes pieds.
Lève un peu le talon. Appuie sur la plante du pied.
Tu as l’air gentil. Pourquoi tu es là ?
J’avais une chemise rose.
Je comprends. On trouvait que je m’habillais comme un fou.
– Que portais-tu ? – Un gant blanc avec de faux diamants.
« LE DERNIER CHAT »
Avant de mourir, Scratchy a apprécié son cadeau. Tu vois le rapport ?
Tu veux ce geste sans signification, tu l’auras.
Michael, je pige pas. Ces gens sont aussi normaux que toi et moi.
Homer, voici Floyd. C’est un idiot savant.
Donne-lui deux chiffres, il les multiplie de tête.
– Cinq fois neuf. – 45.
Nous appelons ce gars “le Chef”. l’est ici depuis 1968.
Il ne parle ni ne bouge jamais.
– Salut, Chef. – Salut.
Enfin quelqu’un qui établit le contact.
Il faut que j’appelle ma famille.
C’est gênant de les appeler d’une maison de fous.
Ils m’admirent tant.
– Je peux les appeler. – Super.
Présente ca bien. Dis que c’est un endroit où les femmes maigrissent.
– Ici le crématorium. Tuez, on brûle. – AII6 ? Qui est-ce ?
– Bart Simpson, et vous ? – Michael Jackson.
Le Michael Jackson ? Impossible.
Je suis avec ton père dans un asile.
– Elvis est avec vous ? – Peut-être. C’est très grand.
Si vous êtes lui, qui étaient vos cavalières pour les Grammy ?
Brooke Shields, Diana Ross, Emmanuel Lewis et Bubbles.
Sacrebleu ! C’est bien vous ! Un instant, je préviens mes amis !
Je crains que non. Ton père a besoin d’aide.
Tu ne veux pas qu’on le lobotomise, hein ?
Une lobotomie !
C’est pas grave, fiston.
Il doit y avoir des inconvénients qui m’échappent.
Asile Bedlam. Nous aime. Nous veut. Craint de ne plus nous voir. D’accord.
Michael Jackson. Je t’aime, mec.
Maman, Papa est dans un asile psychiatrique.
Oh, mon Dieu. Maman avait raison !
Homer, ne t’en fais pas. Ta famille arrive bientôt.
– I n’y a qu’une facon de sortir. – Laquelle ?
Sortir avec une infirmière.
J’avais dit que vous l’enverriez à l’asile de fous.
– Non, tu disais à l’hospice. – Asile de fous.
– Hospice. – Asile de fous.
Vous étes sur la hotline “interné à tort” de l’asile de Bediam.
Tous nos opérateurs sont occupés. Veuillez patienter.
Qu’est-ce qu’il y a, Homer ?
Cet endroit est si étrange, Mike.
J’ai honte de l’avouer à un autre type, mais j’ai…
– peur. – On a tous peur de temps en temps.
Je peux peut-être t’aider.
Pancakes. Football. Nénés..….
Bubbles, ça va être une longue nuit.
Exprimez-vous librement. Soyez relax et sans inhibition.
Je travaillais dans les assurances. Le plus jeune VRP de la société.
Ma vie, c’était mon travail. Un lundi, je me suis levé…
– je n’ai pas pu sortir. – La porte était fermée ?
– Je ne pouvais affronter l’extérieur. – Il pleuvait ?
Non. Dave souffre d’agoraphobie, la peur de l’extérieur et de la foule.
– Continuez. – Merci.
Ce jour-là, je n’ai pas pu conduire jusqu’au bureau.
Vous n’aviez plus d’essence ?
Mauviette !
Votre mari souffre d’un complexe de persécution, de paranoïa aiguë…
et d’une vessie hostile.
Si vous ne lui parlez pas de Bart, vous verrez qu’il est sain d’esprit.
Il y à donc vraiment un Bart ? Mon Dieu !
Des pancakes.
M. Simpson, vous avez une visite.
– Marge ! – Homie.
Après avoir parlé avec votre épouse, nous pensons que vous êtes sain.
C’est le plus beau compliment qu’on m’ait fait. Vous pouvez l’écrire ?
– Bien entendu. – « Non dément. »
Je suis fier de toi.
Merci, Michael. Tu m’as bien aidé.
Si tu retrouves la boule, viens nous voir.
Aujourd’hui ? Je suis ici volontairement.
Pourquoi ?
En 1979, j’ai déprimé quand mon album Off the Wall…
n’a été nominé qu’une seule fois.
Joyeux anniversaire Pauvre cadette négligée
Joyeux anniversaire à moi
– Taxidermiste. On s’occupe de tout. – Mon garçon, en rentrant…
je mettrai mes mains autour de ton cou et… je t’embrasserai.
Quoi que tu prennes, réduis la dose.
Je ramène Michael Jackson à la maison, il va rester quelques jours.
Il connaît votre nom.
Regarde s’il y a de la viande, et mets de la bière au frais.
Je suis végétarien et je ne bois pas.
– Et vous êtes ici volontairement ? – Oui.
Assurez-vous qu’il ne dit à personne que je viens.
Je jure que je ne le dirai pas à âme qui vive. Même pas à Milhouse.
– Milhouse, tu sais garder un secret ? – Non.
– Tant pis ! Michael Jackson arrive ! – Michael Jackson !
Tante Bella ! Attends, j’ai un autre appel. Michael Jackson !
Notre service rumeurs nous a fait passer une dépêche.
Le grand Michael Jackson lui-même est en route vers Springfield.
Et tant qu’on y est, voici une version longue de “In-A-Gadda-Da-Vida. »
Un truc pareil n’arrive qu’une fois. Oserai-je quitter mon poste ?
NOUS NE FERMONS JAMAIS
FERMÉ POUR LA PREMIÈRE FOIS
C’est la chose la plus formidable qui soit arrivée à notre ville…
depuis la visite du dalaï-lama en 1952.
Et je déclare donc que la route 401…
connue comme la Voie Express Dalaï-Lama…
sera désormais appelée Voie Express Michael Jackson.
Je crois qu’il arrive. Le voici.
Le type en chemise rose est le père…
qui vient juste de sortir de l’hôpital psychiatrique.
Merci. C’est super d’être normal.
On veut Michael ! On veut Michael !
Le voici. Voici celui que vous voulez voir.
– I pèse 130 kilos. – Il est blanc.
Il est habillé sans goût.
Comment ai-je pu penser que Michael Jackson visiterait ce trou perdu ?
– Tu nous dois Michael Jackson. – Qu’on ne te revoie plus jamais.
La ville entière réclame ton sang. Mais j’ai une question à te poser avant.
C’est mon anniversaire. Tu m’as promis de me faire un cadeau…
et j’ai peur de te demander.
Tu devrais suivre ton instinct, ne rien demander.
Je le savais. Bart. Tu…
Va-t’en. Je suis normal, maintenant.
Cher Bart, j’utilise le papier que Papa et Maman m’ont donné…
pour mon anniversaire pour t’informer que tu n’es mon frère que par le nom.
Si un professionnel me le demande, je t’embrasserai peut-être…
lors d’une réunion de famille future.
Mais sois bien certain que ce sera juste pour la galerie.
– Salut, Bart. – Salut, toi.
Quand j’étais gosse, j’étais pauvre. Tu sais ce que j’offrais à ma sœur ?
– Que dalle ? – Non.
– J’écrivais une chanson pour elle. – Je ne peux pas, je n’ai que 10 ans.
À ton âge, j’avais déjà six disques d’or.
Voilà le vrai Michael Jackson.
Toi, tu es un pauvre malade obèse.
– J’entends souvent ca. – Laisse-moi tranquille.
Ou Michael Jackson est un gars qui enregistre à Los Angeles…
ou il est ici avec toi pour t’aider à faire cette chanson. C’est ton choix.
Attends ! Michael.
Tu te mets au piano, et je prépare du café.
Lisa, ses dents sont grandes et molles
Lisa, elle sent le gazole
Lisa, c’est ma poupée Et son anniversaire, je l’ai loupé
Bart, il faut que tu exprimes tes vrais sentiments envers ta sœur.
– Je n’en ai pas. – Allons l’observer. Ca nous aidera.
– Elle est triste. – Elle sait que tu la regardes.
Même si vous ne me regardiez pas, j’aurais le même air triste.
Bart, réfléchis. Qu’arrive-t-il quand on a 8 ans ?
On n’a plus de petites roues sur le vélo.
C’est bien.
Tes petites roues s’en vont
Tu remarques certains garcons
Tu mets ça dans la chanson parce que c’est commercial.
Quoi, Bart ? Il est 6 heures !
C’est exact. J’espère que tu aimes ton cadeau.
Et un, et deux, et un, deux, trois, quatre.
CANULAR – VILLE FURIEUSE CONTRE UN GARCON
C’est le plus beau cadeau de ma vie ! Merci, Bart. Merci, Michael.
– Ma mission est remplie. – Qu’est-il arrivé à ta voix ?
C’est ma vraie voix. Mon nom est Leon Kompowsky.
Je suis un macon du New Jersey.
Toute ma vie, j’ai été coléreux, jusqu’à ce que… je parle comme ca.
Tout le monde me souriait, et je faisais le bien sur la Terre.
Alors, j’ai continué. Alors, qui de nous est vraiment fou ?
Pas moi. J’ai ce truc-là.
– Adieu, Leon. – Sois prudent.