Saison 8 Épisode 1.
Simpson Horror Show VII (Treehouse of Horror VII).
Bart a un frère siamois. Le projet de science de Lisa attaque Bart et des aliens troublent l’élection.
Simpson Horror Show VII (Treehouse of Horror VII)
Date de première diffusion : 27 oct. 1996
Dans cette trilogie annuelle d’horreur, Bart et Lisa découvrent une créature démoniaque vivant dans le grenier. Lisa crée par inadvertance une civilisation miniature et les extraterrestres Kang et Kodos s’engagent dans l’élection présidentielle des États-Unis.
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L’épisode en images
The Simpson Horror Show VII
LA CHOSE ET MOI
– Tu as entendu, Bart. – C’était peut-être le chat.
Non, il dort avec moi.
Vous n’avez pas entendu un truc dans le grenier hier soir ?
Dans le grenier ? Voyons.
Je suis sérieux, n’y montez jamais.
Homer, n’est-il pas l’heure de… Tu sais bien.
D’accord. Je vais lui donner à manger.
– Il y a quoi là-haut ? – Il y a un monstre ?
Ça suffit. Je me tue à nourrir 4 enfants et tout ce que… Quoi ?
Trois. Nous avons trois enfants, Homer.
Oui, trois enfants curieux.
Savez-vous ce qui arrive à ceux qui posent trop de questions ?
– Non, quoi ? Que leur arrive-t-il ? – Il leur arrive un truc ?
Dépêche-toi. Papa et maman seront bientôt là.
Les invendus de son autobiographie.
JE ME CONNAISSAIS À PEINE D’HOMER SIMPSON
Mon Dieu, Bart, regarde.
– Bart, on craint plus rien ? – Je m’en fiche, j’étouffe ici.
Tu vois, Marge,
pourquoi laver sa bagnole quand on peut la sortir quand il pleut ?
On a vu un truc dans le grenier !
Vous êtes allés dans le grenier ?
Je suis très déçue et morte de peur.
Mon Dieu, Marge. La chose s’est enfuie.
Oui, docteur, c’est ce qu’on a toujours craint.
Il est en liberté. Hugo est en liberté. A bientôt.
C’est qui ou quoi, ce Hugo ?
On n’a pas été tout à fait honnêtes avec toi, Bart.
Vois-tu, tu as un frère.
– J’ai donc deux frères ? – Lisa, voyons.
Oui, Bart, tu as un frère jumeau.
A ta naissance, il y a eu une anomalie.
Une monstrueuse anomalie.
Je me souviens bien de la naissance de Bart.
On n’oublie pas un truc comme des frères siamois.
Ils préfèrent l’expression « frères conjoints » .
Les bouseux préfèrent « fils de la terre », mais ils peuvent rêver.
Normalement, on se réjouit de la naissance de frères siamois,
mais malheureusement, l’un d’entre eux était diabolique.
Je crois que je donnerai le biberon à celui-là.
Un prélèvement d’âme de routine confirma la présence du mal.
Je savais que la seule option était de vous séparer immédiatement.
Chacun de vous doit signer un exemplaire.
Mais que faire de ce pauvre Hugo ?
Trop fou pour l’orphelinat. Trop orphelin pour les fous.
Cet enfant était un paria.
On a donc fait la seule chose humaine.
On l’a enchaîné dans le grenier comme une bête
et il mangeait ses têtes de poisson hebdomadaires.
– Ça a sauvé notre mariage. – Je devrais croire ça ?
Si c’était vrai, n’aurais-je pas une énorme cicatrice affreuse ?
On doit trouver Hugo.
Cherchons partout où un solitaire malade et tordu pourrait aller.
– Je vais voir chez Darty. – D’accord.
Reste à la maison et enregistre le match de hockey.
Tu es ici, hein ?
Oui, Bart. Je ne t’ai jamais quitté.
– Qu’est-ce que tu me veux ? – Tu verras après l’opération.
– Tu es fou. – Vraiment ?
On est peut-être tous un peu fous.
Je suis devenu fou le jour où ils nous ont séparés.
Mais je serai guéri quand je nous aurai recousus.
Tu vas nous tuer.
Non, c’est facile. Je me suis entraîné. J’ai fait un pigeon-rat.
Commençons. Tu veux être à droite ou à gauche ?
Hugo, arrête !
Voyons, Hugo, je comprends. Toutes ces années cloîtré ici,
tu ne t’es probablement jamais regardé dans un miroir.
Tiens.
On pense avoir vu Hugo à l’aéroport. Il prenait un avion pour la Suisse…
Il est intéressant de noter que le siamois gauche
est invariablement le méchant. J’avais une théorie que…
Attendez un peu. La cicatrice d’Hugo est du mauvais côté.
C’est impossible qu’il soit le jumeau diabolique.
Ce qui veut dire que le méchant depuis le début, c’est…
Bart.
N’ayez pas cet air surpris.
Je dois bien reconnaître avoir fait preuve de négligence.
Mais je pense connaître un moyen de rétablir la situation.
Tu veux une cuisse, Hugo ?
Maman, Hugo mange sa serviette.
– Il est mignon. – Comment il fait ?
Je peux avoir de la dinde ?
Fini d’abord tes têtes de poisson.
L’ÉPROUVETTE DE LA GENÈSE
Cette dent sera parfaite pour mon projet de science.
DU COCA DISSOUDRA-T-IL UNE DENT ?
On connaît les méfaits du tabac, de l’alcool et de la cuisine chinoise,
mais je peux encore m’en prendre aux sodas.
Lisa, regarde un peu mon projet de science.
– Ça démontre quoi ? – Que les nases sont conducteurs.
Quel idiot, ce Bart.
De la moisissure ! Cette trouvaille fera l’unanimité.
Je ne vois aucune différence.
Des gens tout petits.
Mon Dieu, j’ai créé de la vie.
– Lisa, viens manger des gaufres ! – Des gaufres !
Ce ne sont pas des gaufres. Ce sont des crêpes carrées.
Désolée, le moule à gaufres est chez le réparateur.
Il est chez le réparateur depuis des siècles.
Comment vont mes hommes préhistoriques de poche ?
Ils évoluent super vite. Ils ont déjà atteint la Renaissance.
L’un d’entre eux cloue un mot à la porte de la cathédrale.
J’ai créé des Luthériens.
C’est comme si je voyais l’avenir.
C’est quoi ce truc gluant ? Tu fais pousser un ami ?
Tu as construit une ville modèle. C’est une école ?
Mon doigt a glissé.
– Mon doigt a glissé. – Bart, arrête.
Mes pauvres petits hommes. Bart est vraiment méchant.
C’est quoi ce binz ?
Tes micro-nases m’ont attaqué.
Tu as pratiquement détruit leur monde.
Tu ne les surveilleras pas toujours. A un moment donné, tu failliras.
Un coup de chasse d’eau et adieu les petits.
Ça a marché ! Le dégrandulateur fonctionne.
Salut à toi, Lisa.
Bienvenue dans notre monde, très gracieuse Lisa.
Votre monde est incroyable, et vous parlez ma langue.
Nous vous écoutons parler depuis la nuit des temps.
Nous avons appris à vous imitouter parfairtement.
– Vous me prenez pour Dieu ? – Bien sûr.
Vous nous observez depuis là-haut. Vous nous avez donné la vie.
Seule votre intervention divine peut nous sauver du diable.
– Le diable ? Quel diable ? – Celui que vous appelez Bart.
Il y a méprise. Bart est mon frère.
Le diable est votre frère ?
Je dois bien dire que cela nous laisse perplexes.
Dieu ? Bonjour. Bill Watson. Du bâtiment Clark.
J’ai une question. Si vous êtes si bonne, pourquoi y a-t-il autant de malheur ?
Pourquoi suis-je si gros ?
Pourquoi les gens bien souffrent-ils ?
Je peux arranger tout cela. Vous devez d’abord me dérapetisser.
Vous dérapetisser ? Il faudrait inventer un regrandulateur,
un concept si ridicule,
que je ne peux m’empêcher de rire…
Mais pas de vous, Dieu toute-puissante de colère,
de vengeance, de pluie de sang et de « Arrêtez, j’ai mal » .
Regardez, le destructeur ! Il revient !
Au secours !
Bart, non !
Travail remarquable, Bart.
Le petit Univers de Bart Simpson
Mieux encore que l’ukulélé « brique de lait » de Martin.
Willie, bazardez les autres projets. On a notre gagnant.
Monsieur Skinner, attendez ! C’est moi qui l’ai créé !
Donnez-moi ce bon-cadeau.
Super, je vais être coincée ici le restant de mes jours.
N’êtes-vous pas censés vous prosterner ?
– Apportez-moi de belles chaussures. – Je lui apporte aussi des chaussettes.
Le bon vieux coin de pêche. Le calme total.
Peu importe si je n’attrape rien.
Bougez-vous les fesses ! Vous mordez ou quoi !
Ne me forcez pas à plonger !
C’est un… Un… Fils de…
Des extraterrestres ! Ne me mangez pas. J’ai une femme et des enfants.
– Mangez-les. – Silence.
Nous venons d’une planète entourée d’un anneau
dont nous préférons taire le nom. Je m’appelle Kang.
Et voici ma sur, Kodos.
– Salut. – Vous voulez sûrement me sonder.
Autant en finir tout de suite.
Arrêtez. Nous savons tout du sondage rectal.
C’est une mission de conquête. Conduisez-nous à votre leader.
Le président Clinton ? Il traîne normalement à Washington.
– Le président Clinton. Génial. – Sauf qu’il va y avoir des élections.
Il pourrait être éjecté de son poste. Ce pourrait être…
Bob le… Je l’ai pourtant vu à la télé, l’autre…
Bob Dole.
Des élections. Ça complique tout. Entre les coordonnées de Bob Dole.
COMITÉ NATIONAL RÉPUBLICAIN
Bonne chance.
Bob Dole n’a pas besoin de ça.
Que se passe-t-il ? Il est déjà midi ?
C’est quoi ce truc, une sorte d’éprouvette ?
Merci de vous occuper de Dole à ma place.
Déclenchement de la bio-duplication.
Des aliens, de la bio-duplication, un complot de mecs à poil.
Oh, mon Dieu, les analystes avaient raison.
Quoi ? Vous êtes toujours là ? On va devoir se débarrasser de vous.
– C’est quoi ce truc ? – Du rhum. Personne ne vous croira.
Et ne revenez pas.
Kent Brockman pour la campagne de 96 : l’Amérique joue à pile ou face.
Ce matin, Clinton s ‘est montré énigmatique
en raison d’un nud de cravate trop serré, selon son entourage.
Je suis Clinton.
Vous devez vous agenouiller devant votre suzerain
et obéir à ses ordres brutaux. Fin de la communication.
Quel beau parleur, ce Bill Clinton.
Marge. Marge.
Je venais d’attraper le plus gros poisson que tu aies vu
quand j’ai été enlevé par une soucoupe volante.
– Il était bon leur rhum ? – C’est une des créatures.
Sénateur Dole, pourquoi doit-on voter pour vous ?
Peu importe quel candidat vous élisez.
Quoi qu’il arrive, votre planète est condamnée. Condamnée !
Une réponse étonnamment franche de la part du sénateur Bob Dole.
Ces candidats me donnent envie de vomir de terreur.
Je dois les arrêter.
Mesdames et messieurs, le candidat de 73 ans, Bob Dole.
Avortements pour tous.
Très bien, avortements pour personne.
Avortements pour certains, drapeaux américains miniatures pour les autres.
Duper ces électeurs terriens est plus facile que prévu.
Ils veulent simplement entendre des choses plaisantes
agrémentées de solos de saxo ou des baisers à des nouveau-nés.
COMITÉ NATIONAL DÉMOCRATE
M. le président, les gens ne comprennent pas bien
pourquoi vous et votre adversaire vous tenez toujours la main.
On échange simplement de longues chaînes de protéines.
Si vous connaissez un meilleur moyen, faites-le-moi savoir.
DÉBAT DOLE-CLINTON 5 DOLLARS
Chers compatriotes, gamin, j’aspirais à devenir une balle de base-ball.
Mais ce soir, je dis que nous devons aller de l’avant et non de l’arrière.
Vers le haut et non vers l’avant.
Et on doit tournoyer, tournoyer, tournoyer vers la liberté.
Ces candidats sont des imposteurs !
Vous m’avez bien entendu. Ce sont des extraterrestres.
– C’est ça. – On te croit.
N’oublie pas ton sale drapeau.
Pourquoi personne ne croit mon histoire loufoque ?
Tenez bon, je vais vous aider.
Oh, non, je suis encore ici ?
Je ne veux pas exercer mon mandat nu dans une éprouvette.
Le Secret Service me déçoit beaucoup.
– Qui êtes-vous ? – Homer Simpson.
Je vais vous ramener à Washington avant qu’il ne soit trop tard.
Pendant que j’étais en hibernation artificielle, j’ai réfléchi.
La politique partisane déchire notre pays.
Vous avez raison, Bill.
Si on veut zigouiller ces aliens, on doit oublier nos différends.
Ensemble, on peut offrir à l’Amérique un nouvel âge d’or.
Je suis avec vous. Homer, sortez-nous de là.
On va montrer à ces aliens de quel bois on se chauffe.
Voilà.
Qu’ai-je fait ? Je fais quoi ? Je vais faire quoi ?
La politique de l’échec a échoué. Elle doit fonctionner à nouveau.
Demain, lorsque vous serez dans vos isoloirs,
votez pour moi, le sénateur K… Bob Dole.
J’espère que les élections se dérouleront dans l’ordre,
afin que nous n’ayons pas à provoquer un bain de sang.
Américains, regardez bien vos candidats adorés.
Ce ne sont que d’affreux reptiles de l’espace.
Nous sommes effectivement des extraterrestres. Et alors ?
C’est un système bipartite. Vous devez élire l’un d’entre nous.
– Il a raison. Le système est bipartite. – Je voterai pour un 3e candidat.
Je t’en prie, gâche ton vote.
JOURNÉE D’INVESTITURE
Saluez tous le président Kang.
Pourquoi doit-on construire un canon à rayons
pour viser une planète inconnue ?
Je n’y suis pour rien. J’ai voté pour Kodos.